motion déposée le 31 juillet 2007 à la sous préfecture
UNION LOCALE DES SYNDICATS CGT DU COMMINGES
6, avenue Maréchal Foch 31 800 SAINT GAUDENS
téléphone : 05 61 89 32
37 télécopie : 05 61 89 69 00 courriel : cgtcomminges@wanadoo.fr
Le texte sur le droit de grève / service minimum présenté
par le gouvernement a été adopté par le Sénat le 19 juillet et est en débat à
partir du 30 juillet à l’Assemblée nationale.
L’objectif du gouvernement n’est pas de mettre en place un contexte propice à
diminuer les causes de conflits, en particulier en obligeant les directions à
négocier en cas de désaccord ou en insérant dans les cahiers des charges des
appels d’offres des obligations sociales. Il veut continuer à laisser la porte
ouverte au dumping social et à une course à la productivité dévastatrice pour
les salariés, pour le seul bénéfice des actionnaires.
Quant aux usagers, comme le montre les prises de positions
des associations concernées, ce texte ne répond en rien à leurs préoccupations
quant aux dysfonctionnements quotidiens des transports publics.
Depuis le début du processus,
La Cgt dénonce le caractère démagogique d’un texte qui ne vise, contrairement à
son titre, ni à améliorer le dialogue social, ni à fournir aux usagers un
service public de qualité !
Ø
en sortant un argumentaire
détaillé,
Ø
en éditant et en diffusant un tract les 10 et
11 juillet en direction des usagers pour les sensibiliser sur une question
manipulée par gouvernement, médias et sondages interposés,
Ø
en répondant, par un courrier
envoyé par Bernard Thibault, au texte de loi présenté par le ministre,
Ø
en remettant aux ministres des
amendements au texte visant à enlever les dispositions attaquant le droit de
grève et à instaurer des contraintes sociales et les conditions d’un autre
dialogue social,
Ø
en interpellant les parlementaires
sur la base de ces mêmes amendements afin de peser sur le débat au Sénat et à
l’Assemblée nationale.
Alors que
Dans la même veine, la commission du Sénat a reçu les
organisations syndicales dans des conditions inacceptables réservant la part du
lion aux représentants du patronat.
Aucune des propositions avancées par les organisations syndicales n’a été
incorporée dans le projet de loi.
Bien au contraire, le texte issu du Sénat élargit, comme il fallait s’y
attendre, le dispositif aux autres modes de transport, en attendant la totalité
des autres entreprises françaises.
Les transports terrestres sont les cobayes d’une offensive
visant à une restriction généralisée du droit de grève dans notre pays, entreprises
privées et services publics confondus.
Le droit de grève est un droit individuel constitutionnel
qui s’exerce dans un cadre collectif. Il n’est pas négociable.
Ce projet de loi est une provocation inutile. Ce sont les employeurs, qui
acculent les salariés à la grève, ce sont eux qu’il faut sanctionner quand une
entreprise s’arrête.
Concernant la justice de proximité et notre localité
Nous
profitons de cette entrevue pour faire part de notre sentiment d’inquiétude sur
l’avenir du Tribunal de Saint Gaudens et sur le devenir du Conseil des
Prud’hommes. Même si nous avons lus les propos de M. le Préfet dans la presse
locale les orientations du ministère nous inquiètent.
MOTION
déposée à la sous préfecture de SAINT GAUDENS le 31 juillet 2007